🌴 Plage des Flamands - 977

La plage des Flamands est la plus grande de Saint-Barthélemy.
Située au nord de l’île, elle s’ouvre largement sur l’Atlantique, ce qui lui donne un visage parfois paisible, parfois sauvage.
Les rouleaux y sont plus présents qu’ailleurs , on y marche beaucoup, on s’y baigne quand la mer le permet et les surfeurs y trouvent parfois leur bonheur.
Le sable est d’un blond presque farineux, doux sous les pieds.
Autour, quelques hôtels discrets et villas de prestige se fondent dans le paysage.
Le contraste est frappant , luxe raffiné et simplicité brute du rivage se côtoient sans effacer le naturel du lieu.
Côté pratique, la plage est facile d’accès en voiture et elle reste moins fréquentée que Saint-Jean ou Shell Beach, ce qui lui donne une aura plus tranquille.
Les restaurants et hôtels de charme installés en bordure permettent de savourer un repas face à l’océan ou de simplement prolonger le moment avec un café au soleil.
Et puis il y a ce détail , à l’extrémité de la plage, on peut entreprendre une randonnée jusqu’à l’îlet Bonhomme, refuge d’oiseaux marins.
Là, la mer reprend ses droits, plus rude, plus libre, comme pour rappeler que l’île n’est pas qu’un écrin de luxe, mais une terre vivante au milieu des éléments.
Avant que Saint-Barthélemy ne devienne le repaire des villas et des yachts, la plage des Flamands vivait au rythme de la mer et des familles locales.
Son nom lui viendrait des colons flamands installés là au XVIIᵉ siècle, venus de Saint-Eustache et d’autres îles voisines.
Ces cultivateurs et pêcheurs y trouvèrent une vaste anse où tirer leurs barques, sécher les filets et ramasser les lambis, ces gros coquillages qui sonnaient parfois comme des trompettes d’appel.
Jusqu’au milieu du XXᵉ siècle, les Flamands restaient un quartier modeste, tourné vers l’agriculture et la mer.
Le sable blanc servait de terrain de jeu aux enfants, mais aussi de lieu de travail , on y déchargeait les filets, on y vendait le poisson.
C’était une plage de vie quotidienne, pas une carte postale.