La plage de l’Anse de Grand Gascon, à Saint-Barthélemy, est un de ces lieux presque secrets dont l’île a le talent.
Une langue de sable blond, blottie entre les rochers et bordée de cocotiers, avec ce bleu caraïbe qui hésite entre turquoise et indigo.
Ici, le vent parle doucement, la mer reste souvent calme et l’on se sent à l’écart du tumulte des plages plus connues comme Saint-Jean ou Flamands.
Ce n’est pas une plage mondaine, mais une retraite, un coin où les pêcheurs jetaient autrefois leurs filets et où l’on peut aujourd’hui poser une serviette, lire, nager ou simplement regarder le temps couler comme une eau claire.
Les tortues marines y apparaissent parfois et l’horizon déroule sa ligne pure, sans rien d’autre que le ciel et l’océan.
Saint-Barthélemy, avec ses contrastes entre luxe tapageur et recoins préservés, se résume bien dans cette anse discrète, un bijou non serti, brut, qui garde sa poésie intacte.
Saint-Barthélemy est une île à part, unique au monde.
Un territoire Français où l’emprise de l’argent semble vouloir s’imposer jusque dans les moindres recoins, jusqu’aux pages du web.
Ainsi, ses véritables trésors, sites touristiques discrets, lieux de mémoire, empreintes d’histoire, restent dans l’ombre, presque absents d’Internet, comme si la culture et l’âme de l’île devaient s’effacer devant l’éclat du luxe.
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